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Piétons, cyclistes, rollers…
Les vallées du Lot et la Dordogne bénéficieront de voies vertes
Mardi 26 Juin 2018 à 11 h 05
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Les conseillers départementaux ont adopté à l’unanimité les statuts du syndicat mixte des Voies vertes du Lot, ce lundi 25 juin 2018. Il s’agira d’un syndicat mixte ouvert à la carte, avec sept membres fondateurs :

  • Le Département du Lot
  • Grand Figeac
  • Grand Cahors
  • Cauvaldor
  • la communauté de communes Vallée du Lot et du Vignoble
  • Les communes de Cénevières et de Saint-Martin-Labouval

Ils pourront être rejoints par d’autres collectivités qui auraient un projet de voies vertes.

L’objet est de mener de façon concertée ce projet structurant. Au vu des études successives, le montant des travaux est évalué à 20,5 M€ pour la vallée du Lot et 16,5 M€ pour la vallée de la Dordogne. Le Département participera à hauteur de 50 % (après déduction des aides de l’Etat, de l’Europe et de la Région) ; il est prévu que le président du Syndicat soit élu parmi les six représentants du Département. Le syndicat devrait démarrer début 2019.

L’aménagement se fera sur des lignes ferroviaires fermées ou déclassées, sur les chemins de halages ou des emprises nouvelles.

Les départements voisins se sont également lancés dans ces projets. Des sections de voies vertes sont déjà ouvertes dans le Lot-et-Garonne, la Dordogne et l’Aveyron. Il s’agit donc de véritables projets à l’échelle des vallées tout entières.

Ces voies vertes, une fois opérationnelles, concilieront les aspirations des Lotois et celles des touristes en quête de vacances douces. Ce sera:

  • Un service à la population. Il suffit de voir la fréquentation des bouts de chemin actuellement à la disposition des Lotois pour présager d’un fort intérêt pour des voies cyclables confortables et isolées de la circulation automobile. Ces voies peuvent aussi servir de support à des déplacements doux aux alentours des villes et bourgs.
  • Un apport direct à l’économie lotoise.  L’économie touristique directe potentiellement générée par cette infrastructure a été étudiée. Cela a permis de montrer que les conditions pour atteindre les ratios nationaux constatés, soit 20 à 25 000 € de retombées économiques directes par kilomètre de voie verte et par an, sont vérifiées.
  • Un bonus pour la notoriété et l’attractivité du Lot. Les itinéraires envisagés sont jalonnés de sites naturels et patrimoniaux qui les placent à la hauteur des voies vertes les plus emblématiques de France.

Voies vertes, véloroutes et chemins de randonnée, quelles différences ?

Une voie verte est une voie réservée à la circulation non motorisée : piétons, cyclistes, rollers… Une voie verte est aménagée sur les chemins de halage, d’anciennes voies ferrées, des routes forestières… Les projets lotois concernent donc bien des voies vertes.

A ne pas confondre avec une véloroute qui est un itinéraire cyclable touristique, fléché et sécurisé, reliant des villes, voire différentes régions, entre elles. Elle emprunte des petites routes à faible circulation et, quand cela est possible, des pistes cyclables. Une véloroute de 160 km entre Cahors et Aiguillon (47) parcourt la vallée du Lot.

Par ailleurs, véloroutes et voies vertes ne peuvent être confondues avec des chemins de randonnée : le Lot en compte 1 500 km balisés (tous praticables en VTT).

En 2017,  les itinéraires cyclables en France ont vu augmenter leur fréquentation de +  8% par rapport à 2016 et + 18 % par rapport à 2013. (source Les Départements & Régions Cyclables - DRC)