Pour Danie Faurie, l’essentiel est de poser la question de la coexistence de la dimension spirituelle et de celle physique de la peinture, de la rencontre du corps-sujet avec le corps-objet.Elle utilise l’espace de la toile comme un lieu de méditation, un théâtre de projections. La présence indéfinie, ses pouvoirs, sa menace, en fait, l’imagination, tel est son sujet. Son travail réunit figuration, abstraction et conceptualisme.Les espaces, les visages, les corps s’accomplissent dans sa peinture en blocs, personnages, espaces, passages, solitudes, comme des étranges métamorphoses de notre mythologie. A travers la couleur qui devient signe, elle mène son jeu comme une grammaire, l’artiste invente ses vertiges, crée des espaces de silence, des grandeurs bleues, des profondeurs noires, des violences rouges. Ses couleurs aspirent la parole, emportent le regard dans leur univers, invitent à la méditation.