Des réalisations plastiques des dix dernières années, se dégagent quelques périodes distinctes, tant par les thématiques abordées que par les techniques utilisées :

La série des jardins et des palmiers : une série d’huiles sur toile, dans lesquelles l’artiste s’attache à retranscrire l’atmosphère particulière qui émane de jardins en déshérence,un peu délaissés, qui conservent de leur splendeur passée des exhubérances végétales baroques, où le vent qui bruisse dans les palmes fait naitre des lumières vives et colorées.

La série des toits : sans être stégophile, M. Requiston a toujours aimé se retrouver sur les toits des villes dans lesquelles elle a vécu, ou simplement séjourné.Où comment être au cœur de la cité tout en étant en dehors de la vaine agitation qui anime ses contemporains. De ces comtemplations entre ciel et terre sont nées trois séries d’huiles sur toile : les toits de Paris et les toits de Rome, et une série sur les Crépuscules, cette dernière fixant tout particulièrement ces instants éphémères pendant lesquels le jour cède la place à la nuit.

La série des paysages industriels : dans le même temps que les trois séries précédemment citées, se situe celle des paysages industriels.La technique utilisée est là le monotype, technique du noir et blanc par excellence. Les sites industriels ne répondent pas à un plan d’urbanisme précis, mais de ces bâtiments parfois abandonnés, se dégagent des rythmes, des structures qui attirent l’œil de l’artiste. Cette série peut être envisagée comme un modeste hommage à tous les hommes et les femmes qui ont œuvré dans ces lieux, qui sont souvent mésestimés, ignorés voire dédaignés par la plupart des gens.

La série des citadelles de terre du Maroc : là encore le monotype, pour tenter de restituer la subtile harmonie de ces cités du sud marocain édifiéesdans les mêmes matériaux que l’environnement qui les abrite et qui font corps avec les paysages qui les entourent. Une série où les tons de terre et de soleil dominent.

Plus récemment, une série en cours sur les villages lotois. Tout comme les cités marocaines, certains villages du Lot font corps avec leur environnement minéral. Les murailles et les éperons rocheux se fondent et s’amalgament,sentinelles de pierre se découpant sur les ciels clairs ou tourmentés.