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Vous connaissez le Lot, son riche patrimoine naturel et historique, son tissu économique dynamique et la convivialité de ses habitants ? Venez œuvrer pour le Lot de demain. Nous avons besoin de vos talents, rejoignez-nous !
Vous n’êtes pas du coin ? « Oh my Lot ! » vous accompagne pour dénicher votre logement rêvé ou aider votre conjoint à trouver un emploi.
« J’ai intégré le Département en 2014, après des études de droit public (licence administration économique et sociale (AES) et master droit des collectivités territoriales) et la réussite au concours de rédacteur principal. J’ai occupé le poste de gestionnaire infrastructures et usages des technologies de l’information et de la communication (TIC) pendant 4 ans. Après l’obtention du concours d’attaché territorial, la collectivité m'a permis d'évoluer sur de nouvelles missions. Aujourd’hui, j’assure la gestion des instances du syndicat mixte Lot Numérique, j’appuie le déploiement de la fibre optique et je m’occupe de l’élaboration et de la mise en œuvre du schéma des usages et des services numériques.
Je participe à la transition numérique du territoire avec récemment, par exemple l’édition d’un annuaire des lieux de médiation numérique ou l’organisation d’événements de sensibilisation. Avant je n’avais aucune notion en matière de numérique, je n’étais pas spécialisé dans ce domaine technique, ayant plutôt des connaissances juridiques ! Le Département m’a tendu la main et j’ai appris sur le terrain. Ce qui me plaît dans mon métier, c’est la transversalité. Je fais l’intermédiaire entre différents dispositifs et partenaires. Au cours d’une même journée, je peux tout aussi bien assister à une réunion sur la télémédecine et à une conférence sur l’inclusion numérique et le développement durable.
Pour mon premier emploi, j’ai aussi choisi le Département du Lot en raison de son cadre de vie incomparable. Je sais de quoi je parle, car j’ai grandi à Cahors dès l’âge de 11 ans. Je m’y suis fait un cercle de travail et d’amis. Les services culturels (cinémas, musées…) et les événements se sont largement développés. Mais le territoire reste à taille humaine : quoi de plus agréable qu’entrer dans un bar et discuter avec le patron qu’on connaît ? ».
« Les 45 assistants de service social du Département accueillent chaque personne rencontrant une ou des problématiques.
Que ce soit en matière d’accès aux droits, d’aides financières… pour des difficultés personnelles ou professionnelles, sur le champ de l’enfance, de l’adolescence, de la famille ou du grand âge, nous accueillons, écoutons et mobilisons les ressources du Département et celles des partenaires pour trouver des solutions. L’accompagnement proposé peut être ponctuel ou à long terme selon le besoin avec les objectifs fixés.
Nous attachons une importance à la proximité en effectuant des permanences dans les petites communes, les mairies ou par des visites à domicile… Il s’agit de tout faire pour que les personnes puissent être reçues à proximité de chez elles. Les premiers échanges peuvent aussi s’effectuer par téléphone pour assurer une réponse rapide.
Nous sommes là pour écouter sans juger.»
« Je suis arrivée au service Comptabilité du Département en décembre 2006. Auparavant, j’avais travaillé dans des communes où les services financiers étaient moins structurés que ceux du Département. Chaque jour, mon travail consiste à vérifier les paiements de l’ensemble des services de la collectivité, avant qu’ils soient envoyés à la paierie départementale. On se situe à la fin de la chaîne, une fois que les gestionnaires ont engagé et liquidé leurs dépenses.
Nous intervenons sur tous les types de versement, certains sont plus complexes que d’autres. Par exemple, pour le contrôle d’une dépense de marché public, il y a énormément de paramètres à vérifier. La fin de l’année est généralement la période la plus chargée car nous devons faire les opérations de fin d’exercice comme les reports ou les rattachements de fonctionnement. Enfin, on valide également les recettes des services, par exemple les subventions ou les dotations de l’Etat.
C’est un travail minutieux et nos collègues gestionnaires dans les services ont souvent de nombreuses tâches à gérer : on essaye donc d’être présents pour eux, de répondre à leurs questions et de leur faciliter la tâche.
Même si notre travail n’est pas très visible, il est utile pour repérer les erreurs et s’assurer que les informations transmises à la paierie sont fiables. Ça permet de fluidifier tout le process de paiement et de payer nos prestataires rapidement. Avec la situation économique actuelle un peu tendue, c’est important de faire de notre mieux pour soutenir les entreprises de notre territoire et d’ailleurs. Ce que je préfère dans ce métier, c’est que je suis au contact de tous les services de la collectivité ! Et avec tous les paiements que je vois passer, je peux me tenir au courant des différents projets mis en œuvre par nos collègues ».
« Originaire de Figeac, j’ai d’abord étudié à Egletons en IUT génie civil puis trois années supplémentaires à Clermont-Ferrand pour obtenir un diplôme d’ingénieur.
Fin 1999, j’intègre le Département qui me met à disposition de la DDE du Lot (en charge des routes départementales à cette époque-là). Nommé chef du bureau des Etudes routières départementales, nous étudiions les projets routiers du département. Les subdivisions (devenues STR) prenaient ensuite le relais pour leur réalisation. Avec du recul, ce fonctionnement était assez frustrant puisque nous ne suivions finalement pas les projets jusqu’à leur aboutissement.
Deux années ont marqué ma carrière : la première, c’est 2007, avec la décentralisation qui fut une véritable révolution pour nous puisque désormais nous étions chargés de l’étude mais également de la réalisation des chantiers. Nous avions alors repensé l’organisation de la direction des Infrastructures routières avec deux services Etudes et Travaux neufs (SETN), l’un à Cahors, l’autre à Gramat.
La seconde date marquante, c’est l’année 2014. Un moment plus délicat en raison d’une crise financière touchant les collectivités. Nos deux SETN ont fusionné en un seul et notre nombre d’agents a diminué. Cette transition reste une épreuve très formatrice sur le plan humain.
Depuis mes débuts, je note une certaine évolution dans mes missions. Je me considère aujourd’hui comme manager avant d’être technicien tandis qu’à l’époque c’était plutôt l’inverse. Mais même après autant d’années ici, je reste passionné par mon métier, et ce, sûrement grâce à la diversité de mes missions au quotidien. Au fil du temps, je me découvre même de nouvelles appétences comme la négociation.
Depuis 2007, j’ai suivi près de trente chantiers. La déviation de Cambes reste pour moi mémorable, autant par son enjeu financier que par les difficultés rencontrées. En cours de travaux, un changement de stratégie s’est imposé pour permettre la réalisation de la route. Cela a donc eu un fort impact financier mais cela a surtout montré la capacité d’adaptation de notre équipe qui je pense, est ressortie très soudée de cette expérience ! À titre personnel je ne vous cache pas que ces travaux m’ont fait gamberger pendant quelques nuits, mais finalement tout s’est bien terminé ».
Découvrez le quotidien de Laurent :
« Après une formation en hôtellerie-restauration, j’ai exercé mon métier de prédilection en restauration traditionnelle pendant une dizaine d’années. J’ai travaillé dans différents restaurants y compris étoilés, à Lamagdeleine, Toulouse, en Dordogne… Puis je suis revenu dans le Lot où je suis né, avec l’envie de m’installer à mon compte et d'avoir un meilleur équilibre de vie. J’ai rejoint le Département en 2018 en tant que second de cuisine, puis chef au collège de Martel. J’ai rénové une maison à Caniac-du-Causse et j’ai pris le poste de chef cuisinier au collège de Gramat en 2021.
Ma journée de travail commence à 6 h 30 avec la réception des marchandises. Nous travaillons avec des produits frais, de saison et des producteurs locaux. Je m’occupe du plat chaud (viande avec garniture) et je supervise mes collègues qui préparent les entrées et les desserts. Cela représente 290 repas par jour. Conformément à la loi EGALIM, nous proposons un menu végétarien par semaine, avec des recettes qui parlent aux jeunes (fajitas, tacos sans viande…).
Chef cuisinier en collège, c’est une autre manière de travailler. Il faut maintenir la qualité des repas sur des plus gros volumes. Il y a moins de coups de jus, je prends plus le temps. Le contact avec les élèves me plaît. Ils sont sans filtre, je sais tout de suite si ça leur plaît ou non. Je vois aussi leurs habitudes évoluer : au début ils sont butés, puis ils goûtent et se mettent à manger de tout. Même si les pâtes, les frites et les burgers maison restent leurs plats préférés. J’aime leur préparer la mique : c’est lotois et je trouve ça bien de partager cette tradition ».
« Après une école de chauffeurs routiers effectuée à Valence-d’Agen, j’ai débuté dans une entreprise toulousaine pour laquelle j’ai travaillé comme conducteur poids lourds sur de nombreux chantiers pendant onze années. J’ai notamment participé à la création du segment d’autoroute entre Cahors sud et Montauban nord. À la suite de cette expérience, j’ai poursuivi ma carrière à Narbonne pendant près de six ans toujours en tant que chauffeur poids lourds mais transportant cette fois des céréales.
Ensuite, j’ai totalement changé de métier pour découvrir un autre domaine d’activité : la maçonnerie. J’ai alors commencé comme simple maçon puis je suis passé chef d’équipe dans une entreprise spécialisée dans ce secteur.
Début 2022, l’opportunité de rejoindre le Département du Lot s’est présentée à moi. Désireux de retrouver un métier avec des missions polyvalentes comme la conduite d’engins ou de poids lourds, j’ai saisi cette chance, et me voilà désormais agent d’entretien et d’exploitation des routes au centre d’exploitation de Cazals.
Cela marque un nouveau chapitre de ma carrière, bien différent des précédents puisque la collectivité est une structure immense, avec un très grand nombre d’agents et des compétences variées.
Ce nouveau départ m’a épanoui autant sur le plan personnel que professionnel. Il m’a apporté un renouveau nécessaire dans ma vie quotidienne, mais aussi la découverte d’un métier que je ne connaissais pas encore parfaitement malgré mes expériences passées. Sur le côté humain, j’apprécie particulièrement les échanges et le travail en équipe que nous menons avec les huit agents du centre. Chaque jour, nous essayons d’assurer la sécurité des routes pour nos usagers. Cela passe par l’entretien de la chaussée avec la pose d’enrobé mais aussi celle des fossés avec le fauchage ou l’élagage d’arbres en bord de route. Enfin, nous intervenons aussi lors d’accidents par la mise en place des déviations. En bref, nos missions sont diverses et varient au quotidien.
À 47 ans, une belle carrière dans la collectivité se présente devant moi. Aimant apprendre, je ne ferme pas la porte à une potentielle évolution dans mes missions, mais je souhaite avant tout rester sur le terrain car c’est ce qui me plaît particulièrement ».
« Je suis arrivée au CDE en juillet 2020 à l’âge de 19 ans pour un apprentissage de trois ans. Avant cela, j’étais sapeur-pompier volontaire ayant fait l’école des jeunes sapeurs-pompiers à Luzech et j’avais démarré une année de BTS en économie sociale et familiale. Toutefois avec la crise COVID, j’ai un peu décroché, je me suis mise à travailler en contrat étudiant à Leclerc. Je devais faire un stage d’un mois au CDE qui a été annulé en raison du COVID, dans ce cadre j’ai échangé avec Emilie Michelin, la directrice de la structure et on a envisagé l’apprentissage, car en effet, je savais que la voie d’éducateur spécialisé pouvait me plaire, je voulais défendre les droits des enfants et mettre leur parole en avant. Et voilà comment, j’ai eu un contrat mais pas d’école ! L’institut Saint-Simon de Toulouse a finalement accepté mon dossier. Et aujourd’hui, je suis l’une des plus ancienne de l’équipe !
Ces années d’apprentissage m’ont fait grandir, j’ai acquis beaucoup de sagesse. Être entre l’école et le terrain est une richesse absolue. Au travail, je n’ai pas de routine. On arrive et on ne sait pas ce qu'il va se passer. On accueille des ados de 12 à 18 ans qui ont des parcours de vie singuliers semés d’embûches, notre façon de travailler est donc singulière pour chacun d’entre eux. Nous sommes là pour les orienter, les aider à s’épanouir pour qu’ils puissent mener leur vie à bien et trouver une sécurité dont ils ont besoin.
L’école apporte une prise de hauteur sur les situations que nous vivons et permet de réajuster sa pratique.
Nous sommes deux apprentis ici, et nous sommes considérées comme des vraies professionnelles. Nous sommes légitimes auprès des jeunes comme de l’équipe, alors même qu’en arrivant, j’avais le même âge que certains jeunes !
Je me sens épaulée et entendue.
Cette expérience a confirmé mon projet de travailler dans le service de protection de l’enfance avec les adolescents. Avec eux, il n’y a pas de filtre ni de faux-semblants ! C’est un métier qui me tient à cœur. Je suis heureuse d’avoir oser et pris le risque d’arrêter mon BTS pour faire ce que je fais. Je m’épanouis et je suis contente de me lever le matin pour venir au travail. J’ai l’impression d’avoir visé dans le mille ! »
Découvrez le parcours de Marie en vidéo :